François PEETERS

François PEETERS est né à Mortsel le 17 mai 1941, mais habite depuis presque 30 ans à BATTEL près de Malines. Il était prédestiné pour l'art, puisque l'attrait pour la peinture est présente dans sa famille depuis des générations, et semble être transmise par la ligne masculine.
Peu de travaux de ses ancêtres ont été conservés. Parmi ceux-ci, deux peintures de son père, Frans PEETERS (1916-1987), réalisées avec de la peinture à eau, et fixées à l'eau sucrée, un procédé qu'il avait graduellement développé.

  

Placez le pointeur de la souris sur les images pour mieux voir les détails.


Il n'a pas eu la chance de suivre des études d'art, car tout jeune encore, il doit aller travailler pour contribuer à l'entretien de sa famille. Son rêve : devenir menuisier, ce qui l'incite à suivre des cours du soir d'ébénisterie. Sans qu'il s'en doutait, le microbe de la pyrogravure sommeillait donc déjà quelque part en lui.

Sur les traces de son père et de son oncle il commence à dessiner et à peindre. A la fin des années soixante déjà, il expose ses peintures et aquarelles. Pour voir quelques'unes de ses peintures, cliquez
<ICI> .

  

Un peu par hasard, il entre en contact en 1970, avec un vieux pyrograveur, qui fait une démonstration de son art lors d'une foire commerciale. L'odeur du bois brûlé l'attire, et l'étincelle passe. François PEETERS a appris comment travailler le bois, et il sait dessiner : il se rend compte tout à coup que la pyrogravure est le domaine tout indiqué où il pourra s'exprimer comme artiste.

Encore maintenant, François PEETERS est reconnaissant envers ce pyrograveur inconnu qui lui a appris les techniques de base de la pyrogravure. Il n'en a gardé qu'une photo (voir ci-dessous), mais n'a aucun souvenir du nom de cet artiste inconnu.
 

Dans les années qui suivent, il se familiarise avec toutes les facettes de la pyrogravure : il apprend comment utiliser les stylets pour obtenir des effets spéciaux, et explore les différentes possibilités comme l'utilisation des couleurs et les effets de relief.

Ces dernières années, il se concentre essentiellement sur les dessins à l'encre et la pyrogravure : les têtes d'enfants, portraits de vieillards, animaux et champignons sont ses sources d'inspiration préférées, comme en témoignent les photos présentées sur ce site.
 

Mais l'artiste en lui s'exprime également en dehors de la peinture et de la pyrographie : la face arrière d'une lessiveuse devient un moule pour couler des pierres déoratives, des pièces de toitûre en éternit sont enrobées de polyester et transformées en une boîte à lettres stylée, quelques vieilles bouteilles sont transformées en une décoration murale originale.
 

     

Mais c'est la pyrogravure qui prend la place prépondérante dans sa vie : il montre avec enthousiasme son savoir-faire lors de manifestations diverses, et y répond avec plaisir à toutes les questions posées concernant la pyrogravure..
 

 

La pyrogravure est restée cependant un hobby pour François PEETERS. Il aime faire plaisir à sa famille, ses amis et connaissances. En dehors de la Belgique aussi ses oeuvres sont appréciées. Nombre de visiteurs étrangers qui décrouvrent la pyrographie à l'occasion d'une manifestation ou d'une foire ont déjà ramené chez eux l'une ou l'autre oeuvre comme souvenir à notre pays, p.ex. en Norvège, Hongrie, Le Pays de Galles, et même au delà, à Houston (Texas - Etats Unis) et en Afrique du Sud. Via un club d'admirateurs de l'actrice américaine Linda Hamilton, un "biberon-tirelire" lui a été offerte à l'occasion de la naissance de son bébé !